Entre les lignes

 28 novembre 2020 D epuis toujours la randonnée est pour moi un moyen de faire le vide , et cette pratique contribue à mon bien-être . J’ai commencé à marcher dans les campagnes éloignées du Cher où les vaches sont plus nombreuses que les habitants. Et puis ensuite j’ai gravi les montagnes savoyardes pendant 5 ans ou j’ai pu admirer la beauté du monde à des milliers de mètres d’altitude . Je suis revenue aux sources dans la Gironde, où j’ai fixé le soleil se coucher sous l’horizon des dizaines et des dizaines de fois pendant 6 ans. Un coucher de soleil qui donne une couleur flamboyante au ciel les soirs d’été. Ensuite j’ai apprécié les collines stéphanoises que j’ai exploré pendant 2 ans en voiture, en train mais surtout à pied. Et puis je suis arrivée à Strasbourg. Là où les forêts et les champs sont visibles à n’importe quel endroit où l’on se trouve. L a France je l’ai parcourue et j’ai gardé tous les paysages en mémoire . J’ai appris de toutes les régions où j’ai habité et ce pr

12 mars 2020 I l est 9h06 . Je pose le premier pied sur le territoire de la Communauté de Communes Sauer-Pechelbronn. Jour de pluie, le temps est maussade. Je rencontre les élus qui tour à tour me permettent d’ envisager des points d’entrée de projets sur le sujet d’une Conserverie de territoire . D ans le bus, je traverse le paysage. Il est 14h25 . Les collines, les fermes, les champs, les forêts, les églises ainsi que d’autres éléments retiennent mon attention. Ce sont les éléments qui, selon moi, composent le paysage de l’Alsace du Nord. A ce moment là, malgré le temps pluvieux, j’aimerais pouvoir traverser ce paysage en marchant . L a journée se termine et je suis ravie d’avoir vécue cette journée qui m’a permis d’ établir un premier contact avec le territoire des Vosges du Nord . Il est 21h37 et je suis de retour dans la ville de Strasbourg.